Soins de base

Projets d'aide à la santé des populations

Au cours de ses premières années, l’ONG APH a contribué à l’amélioration des soins médicaux de base des populations nigériennes, principalement à la demande des évêchés de Niamey et de Maradi, par exemple dans les cas de pénurie de certains médicaments. Ensuite, le dispensaire public de Makalondi, qui se trouvait alors dans un état de détérioration très avancé, a partiellement été reconstruit en collaboration avec l'archidiocèse de Niamey. Sa maternité notamment et une partie du toit du dispensaire nécessitaient des réparations urgentes. Comme ce centre de santé, déjà à l'époque, fournissait à lui seul des soins à environ 300 000 personnes au cœur d’un large bassin de population, le diocèse a décidé d’intervenir, même si le centre de santé était une institution publique.

L'étape suivante a consisté à améliorer l'approvisionnement en médicaments des habitants de la région par la construction d’une pharmacie à côté du dispensaire, gérée par des religieuses. En collaboration avec Action Medeor, cette pharmacie a reçu un premier approvisionnement en médicaments puis, les deux années suivantes, un soutien financier dégressif pour l'achat de médicaments. Au bout de trois ans, cette pharmacie était financièrement autonome.

Il en est de même pour le projet d'ambulance. En raison de l'étendue de la zone d'intervention et de la distance de 150 kilomètres qui la sépare de l'hôpital le plus proche à Niamey, ce service était absolument indispensable et il fonctionne désormais de manière totalement autonome depuis plusieurs années.

Ces succès sont largement dus au travail approfondi mené en amont avec les bénéficiaires par l'archevêché, ainsi qu’au travail assidu de l'assistant social, Monsieur Dieudonné, qui a pu être employé grâce aux dons de la famille Seibt. Il est chargé de contrôler la construction des puits, de superviser l’activité du dispensaire, les projets pour les femmes, le projet scolaire ainsi que tous les autres projets financés par APH.

La construction d'un nouveau service de soins mère-enfant à Niamey, la capitale, est en cours. Depuis quelques années déjà, des religieuses de l'Ordre de Saint-Augustin s'occupaient des mères d'enfants malnutris. Avec le temps, cette action s'est élargie en véritable centre de soins prénatals. Un centre d'accouchement y a ensuite été construit en 2020. C'est à l'entrepreneur Hélène Keppel de Geldern et à l'entreprise Memeti de Kamp-Lintfort qu'APH doit la majeure partie de ces dons.

La construction d'un nouvel hôpital dans la région rurale de Makalondi - sur le modèle de l'hôpital de Gohomey au Bénin - est prévue pour 2022. En ce qui concerne les attaques de l'EI et du terrorisme dans la région, des accords de sécurité doivent encore être conclus avec l'État nigérien. Pour ce faire, l'archevêque Laurent Lompo est engagé sur la voie de la coopération. La fondation Zevens ainsi qu' Action Medeor ont déjà affirmé leur volonté de réaliser un investissement humanitaire important pour la construction de l'hôpital ainsi que pour l'équipement médico-technique.